Catégorie : voyage

Le 28, trajet de Tusayan à Page, en traversant une partie de la réserve Navajo Nation où des paysages tous plus beaux les uns que les autres défilent.

A l’arrivée, nous profitons de voir encore le Horseshoe Bend (Colorado River) qui donne le vertige à n’importe qui. Et voir les touristes au bord de ces falaises sans barrière donne un haut-le-coeur!

Quant au site Antelope Canyon, il ne peut être visité qu’avec les Indiens Navajo. Le seul et dernier tour possible: à 7h du matin le 29 (6h30 au bureau, dur dur!) donc on n’hésite qu’à peine… Un sacré business tout cela! Mais ça valait le coup pour sûr!

Le reste de la journée est passée au Lac Powell avec petit pique-nique, sous une chaleur écrasante tout de même.

Le motel de Page où nous dormons est le moins bon logement que nous avons depuis le début, et de loin. Dommage, nous y passons deux nuits.

Les températures et la prévention pour la petite marche menant à Horseshoe Bend.

Horseshoe Bend

Antelope Canyon

Lake Powell

Le 27 arrivée dans un hôtel encore désert en milieu d’après-midi. Ce ne sera plus le cas quelques heures plus tard. Tout est plein, des touristes partout. Etonnamment à ces endroits, beaucoup d’Européens (enfin surtout Français et Hollandais).

A 17h, nous nous envolons dans un Eurocopter EC-130 pour découvrir le south rim puis le north rim du Grand Canyon. Nous survolons d’abord des feux de forêt dus aux éclairs (dans ces régions montagneuses c’est la saison de la mousson; des pluies brèves – parfois elles ne parviennent même pas jusqu’au sol tant l’air est sec et chaud – et des éclairs). Puis la vue s’ouvre sur le Canyon. C’est incroyable. Joris paraît crispé, là, au-dessus de tant de vide sous ses pieds, et finit par s’endormir!

Le soir nous retournons pour le coucher du soleil et sommes parmi des centaines de touristes, tous venus admirer la même chose. Trop de monde.

Dernières vues le 28 en repassant par le parc national sur la route allant vers Page.

 

Une météorite ferreuse de 50m de diamètre lancée à 64’000km/h sur la Terre, ça donne ça:

Et ça amuse les enfants! Vous en entendrez encore parler de ce cratère!

Flagstaff, c’est une ville d’Arizona d’environ 70’000 habitants sur la route 66, au bord de la forêt de pins de Coconino, à plus de 2’000 mètres d’altitude (et donc des températures agréables autour des 30 degrés).

Mais pour nous, Flagstaff ça a surtout été une heureuse (mais trop courte) surprise, une ville super agréable (il y a des fixies) et un B&B parfait (Elden Trail, chez Marnie & Steve).

En résumé, Vegas on a pas aimé.

C’est même pas le côté carton-pâte, on s’y attendait, et Disneyland aussi c’est kitsch mais ça nous a quand même plu.

C’est juste qu’on s’est royalement emm…  dans cette ville (enfin, sur le strip, la ville compte 2 millions d’habitants…) où tout est fait pour te divertir. Les slot machines partout et le black jack jusque dans la piscine, les galeries marchandes dans des décors parisiens ou romains, les spectacles offerts dans la rue par les hôtels (les jets d’eau du Bellagio, le volcan du Mirage, les gondoles du Venitian), la musique d’ambiance diffusée partout jusque sur les trottoirs, et bien tout cela ne nous a pas amusés.

Las Vegas, c’était aussi 45 degrés. Autant dire que tu traînes pas trop dehors la journée.

Au final, les journées ont été interminables et maigres en activités:

Le 23:  arrivée à Las Vegas, un peu perdus dans cet hôtel aux dimensions surréalistes. Souper japonais au Nobu restaurant – excellent.

Le 24: petite balade sur le strip direction sud (Paris, Ballys, Aria), puis piscine. Le soir, spectacle du cirque du soleil (‘O’). Ca c’était bien. Du cirque de très haute volée avec une mise en scène grandiose.

Le 25: réveil en se demandant ce qu’on fichait là. Petite balade sur le strip direction nord (Venetian) – piscine.

Le 26 le matin: on décampe!

Traversée du désert de Mojave pour Las Vegas: lac asséché, cratère de volcan à Amboy, dunes de Kelso, joshua trees. Arrivée à Las Vegas – perdus dans l’hôtel.

Train à Kelso

Traversée du Joshua Tree NP depuis Joshua Tree jusqu’à 29 Palms. Le tout dans le désert de Mojave. Flore et faune abondantes, et partout l’arbre de Joshua. Et des boulders.

Dormi au 29 Palms Inn, dans l’oasis de Mara, dans une cabane au bord d’un petit étang habité par des grenouilles.

Profité quelque peu de la piscine, puis souper tôt sur place avant de retourner dans le parc pour profiter du coucher de soleil.

Sortir de L.A. prend des heures et nous avons eu de la chance avec le trafic. L’arrivée à Palm Springs se reconnaît aux centaines d’éoliennes à traverser.

La ville était désertée en été jusqu’il y a peu au vu de l’écrasante chaleur. Après avoir été en perte de vitesse dans les années 70-80, Palm Springs est à nouveau une destination convoitée et se développe depuis la fin des années 90, début 2000. Le style architectural « Desert modernism » est maintenant protégé et de nombreuses maisons classées. Voici Kurt qui a été notre guide pour découvrir les bâtiments de cette ville.

Finalement notre hôtel, le ACE:

Nous avons pris le téléphérique suisse de Palm Springs pour aller à la montagne où la végétation ressemble à l’Alaska (2’500 mètres d’altitude). L’air y était frais, bon quoi!

Pas de publication de photo autorisée pour la maison des Eames. En voici juste la vue:

Puis en route pour le désert et ses 40 degrés passés!

Rafraîchissement et relaxation dans la piscine du ACE Hotel!

Nous sommes presque des ovnis en n’étant pas tatoués!

Lever à 6h15. Arrivée avec des milliers  d’autres à 9h00. wouah: une autoroute à 6 pistes rien que pour ça et des parkings à n’en plus finir. 16 millions de visiteurs par année tout de même! Beaucoup sont coiffés, habillés et/ou déguisés à l’occasion. Complètement fou.

Retour à minuit à la maison après avoir vu les « incroyables » feux d’artifice et la parade lumineuse. Disneyland, voilà ce qu’ont préféré les garçons jusque là!